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Balasana posture de l'enfant

09/03/2024

Balasana posture de l'enfant

Table des matières

 

 

Comprendre la posture de Balasana

 

Origines et signification de Balasana

 

Balasana, également connue sous le nom de posture de l'enfant, trouve ses racines dans la tradition ancienne du yoga. Cette position tire son inspiration de l'image d'un enfant en position fœtale, symbole de sécurité, de retour à l'essentiel et de connexion avec l'intérieur. Balasana représente un moment de repos et de recharge. C'est une posture qui invite à l'introspection, à la relaxation profonde et à la libération des tensions physiques et mentales. En adoptant cette position, les pratiquants peuvent retrouver un sentiment de calme intérieur et de paix.

 

La pratique régulière de Balasana permet de cultiver la patience, la douceur et l'acceptation de soi. Elle favorise également l'alignement du corps et l'ouverture des chakras, contribuant ainsi à l'harmonie globale de l'être. En s'abandonnant à cette posture, les yogis peuvent expérimenter un profond relâchement et une sensation de bien-être durable.

 

Les principes de base de la posture

 

Tout d'abord, assurez-vous de vous asseoir sur vos talons en adoptant la position de Vajrasana, en allongeant les pieds derrière vous de chaque côté des hanches et en redressant soigneusement le dos. Cet alignement initial est nécessaire pour préparer le corps à la posture à venir. Ensuite, posez délicatement vos mains sur vos cuisses pour stabiliser la position et maintenir l'équilibre. Cette action vous permettra de concentrer votre attention sur votre respiration, qui doit rester calme et régulière tout au long de l'exercice. La respiration consciente favorise la relaxation et l'ancrage dans le moment présent.

 

 

Lorsque vous vous penchez en avant, veillez à placer vos bras sur les côtés et à retourner les mains vers le haut, les rapprochant progressivement près de vos pieds. Cette action renforce l'étirement et l'ouverture du dos, tout en favorisant l'alignement de la colonne vertébrale. "Vérouillez" le menton contre la poitrine. Cette position aide à étirer la colonne vertébrale et à libérer les tensions accumulées. Vous pouvez expérimenter différentes variations, telles qu'étirer les bras devant, croiser les bras sous le front ou tourner la tête sur le côté, pour explorer les sensations et ajuster la posture à votre confort. Cette posture de relaxation tonifie et assouplit le dos, la colonne vertébrale, tout en favorisant l'ouverture des hanches et la mobilité des genoux. 

 


Les bienfaits de la posture de l'enfant

 

Relaxation et réduction du stress

 

Balasana, se révèle être un précieux allié pour la relaxation et la réduction du stress. En adoptant cette position, vous permettez à votre corps et à votre esprit de se détendre profondément, favorisant ainsi un état de calme intérieur. Lorsque vous pratiquez Balasana, votre respiration se fait plus lente et plus profonde, ce qui a un effet apaisant sur le système nerveux. En agissant comme une posture de relaxation, Balasana aide à libérer les tensions accumulées dans le corps, en particulier au niveau du dos, des épaules et du cou. Cette libération des tensions physiques contribue à une sensation de bien-être global et à une diminution du stress. En se penchant en avant, la position de l'enfant permet également de stimuler la circulation sanguine et d'apaiser l'esprit en le focalisant sur la respiration et la posture.

 

Pratiquer Balasana régulièrement peut avoir des effets bénéfiques sur la réduction du stress chronique. En effet, en relâchant les muscles et en favorisant la relaxation, cette posture contribue à diminuer les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, dans le corps. De plus, en calmant l'esprit et en invitant à la présence dans le moment présent, Balasana aide à développer une attitude plus sereine face aux défis du quotidien.

 

Amélioration de la flexibilité et de la mobilité

 

Balasana, est une pratique essentielle pour améliorer la flexibilité et la mobilité du corps, en particulier du dos, des hanches et des genoux. En adoptant régulièrement Balasana, vous pouvez constater des bienfaits significatifs sur ces zones clés de votre anatomie. Le dos, souvent soumis à des tensions et à des raideurs, bénéficie grandement de la pratique de Balasana. Cette posture permet d'étirer en douceur la colonne vertébrale, de relâcher les muscles dorsaux et de favoriser une meilleure souplesse. En travaillant l'alignement du dos dans Balasana, vous contribuez à prévenir les douleurs lombaires et à maintenir une posture saine.

 

Les hanches, qui sont souvent sujettes à la raideur due à la sédentarité ou à une mauvaise posture, trouvent dans Balasana une libération bienvenue. En ouvrant les hanches et en les assouplissant, vous améliorez votre mobilité au quotidien et prévenez les tensions accumulées dans cette zone centrale du corps. Les genoux, articulations essentielles à la mobilité globale, bénéficient également de Balasana. En pratiquant cette posture, vous renforcez les muscles autour des genoux, les stabilisez et favorisez une meilleure amplitude de mouvement. 

 

Tonification et assouplissement du corps

 

La pratique régulière de Balasana offre de nombreux bienfaits pour le corps, notamment en termes de tonification et d'assouplissement. En se concentrant sur la colonne vertébrale, Balasana permet de renforcer les muscles dorsaux et abdominaux, contribuant ainsi à une meilleure posture et à la prévention des douleurs lombaires.

 

En tonifiant les muscles du dos, Balasana favorise également l'assouplissement de la colonne vertébrale. Cette posture aide à étirer et à relâcher les tensions accumulées dans le dos, améliorant la souplesse et la mobilité de la colonne vertébrale. De plus, en pratiquant Balasana régulièrement, on stimule la circulation sanguine dans la région dorsale, ce qui favorise l'apport d'oxygène et de nutriments aux muscles et aux vertèbres, contribuant ainsi à leur santé et à leur vitalité.

 

La combinaison de la tonification et de l'assouplissement offerts par Balasana permet d'améliorer la posture globale du corps, de réduire les tensions musculaires et d'augmenter la sensation de bien-être physique et mental.

 

Pratiquer Balasana efficacement

 

Conseils pour une pratique régulière

 

Soit le matin pour démarrer la journée en douceur, ou en soirée pour vous détendre après une journée chargée. La régularité dans la pratique renforce la discipline et favorise l'ancrage de cette habitude bienfaisante. Concentrez-vous sur l'amélioration progressive de votre posture et de votre ressenti. En complément de Balasana, n'hésitez pas à varier vos exercices et positions de yoga pour stimuler l'ensemble de votre corps et maintenir un équilibre harmonieux. 

 

Variations et adaptations de la posture

 

Une première adaptation consiste à utiliser des accessoires tels que des coussins ou des blocs de yoga. Placer un coussin sous les fesses ou un bloc sous le front peut aider à soutenir le corps et faciliter la posture pour les débutants. Une autre variation possible est de modifier la largeur de l'écartement entre les genoux pour ajuster l'intensité de l'étirement au niveau des hanches. En rapprochant les genoux, on diminue la tension, tandis qu'en les écartant davantage, on intensifie l'étirement.

 

Il est également envisageable de fléchir légèrement les genoux pour soulager la pression sur les articulations, notamment pour les personnes ayant des problèmes de genoux. Cette modification permet de maintenir la posture tout en réduisant l'inconfort.

Enfin, pour les yogis avancés, il est possible d'ajouter une torsion à la posture en tournant le buste d'un côté tout en gardant les fesses ancrées au sol. Cette variation renforce la mobilité de la colonne vertébrale et stimule la digestion.

 

Erreurs courantes et comment les éviter

 

Une erreur commune est de forcer la position en cherchant à aller trop loin dans l'étirement. Il est important de respecter les limites de son corps et d'écouter les signaux qu'il envoie. Forcer la posture peut entraîner des tensions inutiles. Pour éviter cela, pratiquez Balasana avec douceur et progressivité, en vous concentrant sur la respiration et la détente. Une autre erreur à éviter est de négliger l'alignement du dos et de la colonne vertébrale. Une mauvaise posture peut entraîner des douleurs lombaires et cervicales. Veillez à maintenir le dos bien droit et aligné pendant toute la pratique de Balasana. Si nécessaire, utilisez des accessoires comme des coussins ou des blocs pour soutenir votre dos et préserver son alignement.

 

La respiration est un élément essentiel du yoga et influence directement la pratique des postures. Assurez-vous de respirer profondément et calmement tout au long de Balasana. Une respiration consciente permet de favoriser la relaxation et d'approfondir les bienfaits de la posture.

 

Intégrer Balasana dans une séance de yoga

 

Séquence de yoga incluant Balasana

 

Cette séquence vise à offrir une pratique équilibrée et apaisante pour le corps et l'esprit, en mettant l'accent sur la relaxation et la détente. Commencez la séquence en position assise sur les talons, en Vajrasana, pour ancrer votre posture et votre respiration. Ensuite, allongez les pieds derrière vous, redressez le dos et posez les mains sur les cuisses pour une meilleure stabilité.

 

Prenez quelques instants pour respirer calmement et ressentir la position. Puis, en expirant, penchez-vous en avant en étirant les bras sur les côtés et rapprochez les mains près des pieds. Veillez à verrouiller le menton contre la poitrine pour une meilleure relaxation. Vous pouvez varier la posture en étirant les bras devant, en croisant les bras sous le front ou en tournant la tête sur le côté, selon votre ressenti et vos besoins du moment. Cette séquence incluant Balasana est idéale pour tonifier et assouplir le dos, la colonne vertébrale, tout en travaillant sur l'ouverture des hanches et la mobilité des genoux. Pratiquez-la régulièrement le matin pour démarrer la journée en douceur et en soirée pour favoriser la relaxation avant le coucher.

 

Combiner Balasana avec d'autres postures

 

En associant Balasana, la posture de l'enfant, avec des postures complémentaires, on peut optimiser les bienfaits physiques et mentaux de la séance. Par exemple, en enchaînant Balasana avec la posture du chien tête en bas (Adho Mukha Svanasana), on favorise l'étirement des muscles du dos, des épaules et des jambes, tout en renforçant les bras et les abdominaux. Cette combinaison permet de travailler à la fois la souplesse et la force musculaire.

 

De même, la transition de Balasana vers la posture du cobra (Bhujangasana) peut aider à renforcer le dos, ouvrir la poitrine et améliorer la posture. En associant ces deux postures, on stimule la colonne vertébrale et on libère les tensions accumulées dans le dos.

 

Il est également bénéfique de combiner Balasana avec des postures de torsion comme la torsion assise (Ardha Matsyendrasana) pour favoriser la digestion et détoxifier l'organisme. Les torsions aident à masser les organes internes et à stimuler le système digestif, complétant ainsi les effets relaxants de Balasana.

 

Pour conclure

 

La posture de Balasana offre une multitude d'avantages pour le corps et l'esprit, allant de la relaxation profonde à la tonification musculaire. En pratiquant Balasana régulièrement et en l'intégrant dans une séance de yoga complète, vous pourrez ressentir les bienfaits durables de cette posture. N'oubliez pas de pratiquer avec régularité pour en tirer le meilleur parti. Que cette posture vous apporte calme, détente et harmonie intérieure dans votre pratique du Hatha Yoga.

 

nourriture et conscience

21/02/2024

nourriture et conscience

Mais pour commencer, pourquoi Vata, Pitta et Kapha sont-ils appelés Dosha (impuretés) alors qu’ils sont les expressions de l’intelligence dans le corps?

 

Que dit Charaka (premier exposant de l’Ayurveda)?


Juste avant de définir les Dosha, Charaka décrit la nature de Ātma (le Soi) en ces termes :

 

"Le Soi (Ātma) est inaltérable. Il est la source de la conscience, l’intelligence (sattva), des qualités de la nature (les guṇa: sattva, rajas, tamas), des éléments (bhūta) et des organes des sens (indriya). Il est conscience absolue, témoin de toutes les activités.

 

Charaka Samhita, Sutrasthana, 1.54-56"


Ensuite il définit deux types de Dosha (impuretés)

 

Vāta, Pitta et Kapha sont les Dosha corporels, Rajas et Tamas sont les Dosha mentaux. [57]

 

Et ensuite il nous dit comment soigner / équilibrer ces deux types de Dosha

 

"Les Dosha corporels sont pacifiés par des mesures correctives de la nature des Deva et par des mesures correctives rationnelles tandis que les Dosha de l’esprit peuvent être traités par la connaissance (jñāna), la connaissance précise (vijñāna), la constance ou calme ou patience (dhairya), la mémoire (smriti) et la conscience pure ou transcendantale (samādhi). [58]

 

 

 

Interprétation


Puisque le Soi (Ātma) est inaltérable, il est absolu par nature, transcendantal, non physique. Et donc on peut en déduire que tout ce qui n’est pas de la nature du Soi est altérable et donc impur, d’où le mot “Dosha“.

 

Parmi Sattva, Rajas, Tamas (les guṇa ou qualités essentielles de la nature – Prakriti), Sattva est la qualité d’éveil, de pureté, d’intelligence, de conscience, de vérité.

 

Le mot “Sattva” est même synonyme de conscience ou esprit. Il ne peut donc être une impureté.

 

Rajas et Tamas, bien qu’ils soient indispensables à toutes les transformations (Rajas) et à la manifestation physique (Tamas), au niveau de l’esprit, de notre esprit, ils sont des impuretés.

 

Comment équilibrer les Dosha


Charaka nous dit que les Dosha corporels sont pacifiés:

 

  • Par des mesures correctives de la nature des Deva… nous laisserons ça de coté pour un prochain article.
  • Par des mesures correctives rationnelles. C’est le thème principal abordé dans tous les livres et cours d’Ayurveda : jouer avec les qualités (lourd, léger, chaud, froid…) et les goûts (sucré, salé, acide…) pour équilibrer Vata, Pitta et Kapha.

 

Et les Dosha de l’esprit peuvent être traités par:

 

  • La connaissance (jñāna), la connaissance précise (vijñāna), la constance ou le calme ou la patience (dhairya), la mémoire (smriti) et la conscience pure ou transcendantale (samādhi).


De quoi veut-il parler?

 

Toutes ces expressions sont en réalité à la fois des attributs des états de conscience supérieurs ou  Svastha – être établi dans le Soi – la définition de la Santé ; et à la fois les moyens pour atteindre les états de conscience supérieurs.

 

  • Jñāna et vijñāna se réfèrent à la plus haute connaissance, la connaissance du Soi ou de Soi (Ātma).
  • Dhairya se réfère à la stabilité, au calme, à la sérénité.
  • Smriti est la mémoire de qui je suis, le Soi illimité, éternel, inaltérable.
  • Samādhi est l’expérience directe du Soi , la conscience pure, but de la méditation.


En résumé, Charaka nous dit: pour éliminer les Dosha mentaux, développez les états de conscience supérieurs. Et pour ça: méditez !

 

Pour l’expansion de la conscience, Svastha – la santé parfaite décrite par l’Ayurveda, la nourriture est aussi importante parce qu’elle influence l’esprit.

 

La pureté de l’alimentation purifie antahkarana, “l’instrument interne”, constitué de l’esprit qui pense (manas), l’Intellect (buddhi), et l’ego (ahaṃkār) . Quand antahkarana est pur, l’esprit et stable, ce qui facilite la méditation, et après avoir maîtrisé la méditation, les instincts néfastes sont instantanément éradiqués. Chhandogya Upanishad, 7.62.2


Quels sont les aliments qui favorisent Sattva (sattviques), à privilégier, et ceux qui sont rajasiques et tamasiques, à éviter ?


"– Les aliments qui augmentent la durée de vie (āyu), la pureté, la force, la santé, la joie, la satisfaction, et qui sont savoureux, onctueux, ont de la substance et sont agréables au cœur (et à l’estomac), sont chers aux personnes sattviques (sāttvika).

 

– Les aliments très piquants, acides, salés, chauds, ardents, secs et brûlants, et qui produisent de la douleur, du chagrin et de la maladie, sont désirés par celui qui est caractérisé par rajas (rājasika).

 

– Ce qui est gâté, rance, rassie, insipide, puant, cuit la veille, rejeté et impur, impropre au yagya, est la nourriture aimée par celui qui est caractérisé par tamas (tāmasika). Bhagavad Gita, chapitre 17, versets 8-10

 

 

Aliments sattviques

 


ALIMENTS SATTVIQUES: lait, beurre, ghee (beurre clarifié), fruits frais mûrs, amandes, dattes, blé, céréales, nombreux légumes frais.

Épices sattviques : curcuma, gingembre, cannelle, coriandre, fenouil, cardamome, safran.

 

LES ALIMENTS RAJASIQUES ont tendance à promouvoir l’agressivité, la passion, le feu. Ils déséquilibrent les émotions et altèrent la conscience.

 

Aliments rajasiques: viande, poisson, œufs, épices très piquantes (piment et poivre), oignons, ail, thé, café, tabac et autres stimulants.

 

LES ALIMENTS TAMASIQUES provoquent la léthargie, l’inactivité, la confusion mentale, l’ignorance et l’absence de contrôle de soi. Ils sont les plus nuisibles pour le corps, l’esprit et le Soi.

 

Aliments tamasiques: surgelés, cuits au micro-ondes, fritures, industriels, conserves, restes, alcool, drogues, produits chimiques, viande, poisson, oignons, champignons, aliments rassis, malodorants…

 

FAQ : L’oignon et l’ail sont rajasiques et tamasiques ?


Ils produisent une haleine et une odeur corporelle nauséabondes et ils provoquent agitation, anxiété et agressivité. Ils sont nocifs sur le plan physique, émotionnel, mental et spirituel.

 

L’ail et l’oignon devraient être évités par ceux qui pratiquent la méditation et recherchent le développement spirituel.

 

Si vous n’appréciez pas leur goût fort, il vous sera facile de vous en passer. Si vous êtes accros depuis des années, n’essayez pas de les supprimer de votre alimentation rapidement.

 

Apprenez à méditer. En pratiquant régulièrement la Méditation Transcendantale, la reine des techniques de méditation, votre physiologie et vos goûts se raffineront. Vous deviendrez de plus en plus sattvique, automatiquement. Bientôt vous apprécierez d’avantage la vitalité et le raffinement des goûts des fruits et des légumes frais, et viande, ail et oignon vous paraîtront manquer de raffinement, de vie, de délicatesse.

 

"Qui se ressemble s’assemble!

 

Les gens sattviques aiment la nourriture sattvique…

 

 

 

 

Bertrand Canac

 

Avec l'aimable autorisation de

 sagesse védique

 

Surya Namaskara: salutation au soleil

14/02/2024

Surya Namaskara: salutation au soleil

Table des matières

 

 

Introduction à la Salutation au Soleil

 

Origines et signification de Surya Namaskara

 

Surya Namaskara, également connue sous le nom de salutation au soleil, trouve ses origines dans l'époque védique de l'Inde. Cette pratique ancestrale remonte à une période où le soleil était vénéré comme une divinité et considéré comme la source universelle de vie. Dans la tradition védique, le soleil symbolise la force vitale, la lumière et la connaissance. Ainsi, la salutation au soleil est bien plus qu'une simple série de mouvements physiques; elle incarne un hommage profond à cette source de vie et de lumière.

 

La signification de Surya Namaskara va au-delà de ses bienfaits physiques. En effet, cette pratique est imprégnée de symbolisme et de spiritualité. Chaque posture et chaque mouvement de la salutation au soleil sont conçus pour honorer le soleil, représentant la conscience suprême et l'énergie vitale qui anime l'univers. En effectuant ces mouvements avec intention et concentration, les pratiquants peuvent se connecter à cette énergie universelle et ressentir une profonde harmonie intérieure.

 

Sur le plan culturel, Surya Namaskara est un rituel sacré qui transcende les frontières de la pratique physique. Il incarne la gratitude envers le soleil pour sa bienveillance et sa lumière qui nourrissent la terre et la vie. Cette pratique régulière est un moyen de célébrer la nature et de s'aligner avec les cycles cosmiques, renforçant ainsi le lien entre l'homme et l'univers.

 

Les douze positions de base

 

La Salutation au Soleil, ou Surya Namaskara, est une séquence de douze positions fondamentales qui constituent un enchaînement complet et dynamique dans la pratique du yoga. Chaque posture de cette salutation a ses propres bienfaits physiques, mentaux et spirituels, offrant ainsi une expérience holistique pour le pratiquant. Les douze positions de base de la Salutation au Soleil permettent de travailler l'ensemble du corps, de stimuler la circulation sanguine, d'assouplir les articulations et de renforcer les muscles. Chaque mouvement est synchronisé avec la respiration, favorisant ainsi la concentration et la connexion entre le corps et l'esprit. Pour les débutants, il est essentiel de pratiquer les douze positions de manière progressive, en écoutant son corps et en respectant ses limites.  

 


Les quatre variations intermédiaires

 

Les quatre variations intermédiaires ajoutées à la pratique traditionnelle de la salutation au soleil viennent enrichir l'expérience et offrir des possibilités d'approfondissement dans la pratique du Surya Namaskara. Chacune de ces variations apporte une dimension supplémentaire à cet enchaînement dynamique, permettant aux pratiquants d'explorer davantage les limites de leur corps et de leur esprit.

 

La première variation intermédiaire se concentre sur l'ouverture des hanches et l'étirement des muscles du dos, offrant une sensation de libération et de fluidité dans les mouvements. Elle permet de renforcer la stabilité et l'alignement postural, préparant ainsi le corps à des postures plus avancées.

 

La deuxième variation met l'accent sur l'équilibre et la concentration. En intégrant des positions qui sollicitent la coordination et la force des membres inférieurs, cette variation aide à développer la présence mentale et la maîtrise de soi. Elle constitue un défi stimulant pour les pratiquants cherchant à approfondir leur pratique.

 

La troisième variation intermédiaire se focalise sur l'ouverture du cœur et la connexion avec la respiration. En combinant des postures qui étirent le haut du corps et activent le centre énergétique du cœur, cette variation favorise l'expansion de la cage thoracique et l'harmonisation des flux respiratoires.

 

Enfin, la quatrième variation met l'accent sur la force et la puissance musculaire. En intégrant des positions exigeantes sur le plan physique, cette variation stimule la tonicité musculaire, la résistance et la persévérance. Elle offre aux pratiquants l'opportunité de repousser leurs limites et de renforcer leur corps de manière globale.

 

Guide de pratique pour tous niveaux

 

Conseils pour débutants

 

Tout d'abord, il est recommandé de commencer lentement et progressivement, en se concentrant sur la posture et la respiration. Ne cherchez pas à forcer votre corps, mais plutôt à ressentir chaque mouvement et à vous connecter avec votre souffle. Pour les débutants, il est conseillé de commencer par une séance de Surya Namaskara par jour, en augmentant progressivement à mesure que votre corps s'habitue. La régularité est la clé pour progresser et bénéficier pleinement des bienfaits de cette salutation au soleil.

 

Le moment idéal pour pratiquer la salutation au soleil est au lever du jour, lorsque l'énergie est plus fraîche et propice à la pratique du yoga. Si le matin ne vous convient pas, vous pouvez également pratiquer en début de soirée pour détendre votre corps et votre esprit après une journée chargée.

 

Approfondissement pour yogis avancés

 

Les yogis avancés peuvent enrichir leur pratique de la salutation au soleil en explorant des techniques avancées et en intégrant l'utilisation de mantras. Ces pratiques permettent d'approfondir la connexion entre le corps, l'esprit et l'énergie vitale.

 

Les techniques avancées impliquent souvent des variations plus complexes des postures traditionnelles. Par exemple, en prolongeant la durée de chaque position, en ajoutant des transitions fluides entre les mouvements ou en intégrant des équilibres plus subtils, les yogis expérimentés peuvent stimuler davantage leur force, leur flexibilité et leur concentration.

 

L'utilisation des mantras, des sons sacrés en sanskrit, ajoute une dimension spirituelle et vibratoire à la pratique. Chaque mantra est associé à un chakra spécifique, permettant ainsi de diriger l'énergie vers des centres énergétiques précis du corps. Par exemple, le mantra Om hiranyagarbhaya, lié au chakra Swadhisthana, peut renforcer la connexion avec le centre de la créativité et de la vitalité.

 

En intégrant ces pratiques avancées, les yogis expérimentés peuvent approfondir leur compréhension de la salutation au soleil et de ses bienfaits holistiques. Cela leur offre l'opportunité de transcender les limites physiques et mentales, et d'explorer pleinement le potentiel de leur pratique yogique.

 

Intégration dans la routine quotidienne

 

Intégrer la Salutation au Soleil dans sa routine quotidienne représente une opportunité précieuse de tirer pleinement parti de ses bienfaits pour le corps et l'esprit. Cette pratique millénaire, issue de la tradition védique indienne, offre une multitude d'avantages physiques, mentaux et spirituels. La clé pour maximiser les bienfaits de la Salutation au Soleil réside dans la régularité et la constance de la pratique. En l'intégrant dans votre routine quotidienne, vous créez un rituel sacré qui nourrit votre être dans sa globalité. Pratiquer la salutation au soleil au lever du jour, face à l'astre solaire si possible, ou en début de matinée, permet de bénéficier pleinement de son énergie revitalisante et régénérante.

 

La durée idéale d'une séance de Salutation au Soleil varie entre 5 et 7 minutes, offrant un équilibre parfait entre efficacité et praticité. Après la pratique, accordez-vous un moment de repos en adoptant la posture du cadavre (Shavasana) pour intégrer les bienfaits de la séance et permettre à votre corps de se régénérer. En inscrivant la Salutation au Soleil dans votre routine quotidienne, vous renforcez votre système immunitaire, libérez les tensions accumulées, améliorez votre posture et votre souplesse, tout en équilibrant votre respiration et votre énergie vitale.

 

Description détaillée des positions

 

Pranamasana (Prière)

 

Pranamasana, également connue sous le nom de Prière, est une position fondamentale dans la salutation au soleil, Surya Namaskara. Cette posture symbolise le respect et l'ouverture du cœur, marquant le début de la séquence sacrée. En Pranamasana, vous rejoignez les deux mains sur la poitrine, inclinez la tête en avant et respirez calmement. Cette position apaise l'esprit, favorise l'équilibre intérieur et crée une connexion profonde avec votre être intérieur.

 

Les bienfaits de Pranamasana sont multiples. En plus de calmer l'esprit, cette posture renforce l'équilibre physique et mental. Elle prépare également le pratiquant mentalement et physiquement à la suite de la pratique, en harmonisant les énergies du corps.

 

Une technique avancée pour approfondir la pratique de Pranamasana consiste à utiliser le mantra Om mitraya namaha et à porter l'attention sur Anahata chakra, le chakra du cœur. Cette approche renforce la connexion avec le centre énergétique du cœur, favorisant ainsi l'ouverture du cœur et la compassion.

 


Hasta Utthasana

 

Hasta Utthasana est une posture du yoga qui se traduit par "la posture des mains levées". Elle consiste à inspirer en étirant les bras au-dessus de la tête, puis à incliner doucement le cou, la tête et les bras en arrière. Cette position permet d'étirer la colonne vertébrale, d'ouvrir la cage thoracique et de renforcer les muscles du dos et des épaules.

 

Hasta Utthasana contribue à renforcer le dos, à tonifier la région abdominale et à améliorer la digestion. En étirant les bras au-dessus de la tête, cette posture favorise également une meilleure circulation de l'énergie dans le corps et aide à développer la concentration.

 

Pour approfondir la pratique de Hasta Utthasana, il est possible d'utiliser le mantra Om ravaye namaha et de porter son attention sur Vishuddhi chakra, le centre de la communication et de l'expression. En se concentrant sur ce chakra, on peut renforcer la connexion entre le corps et l'esprit, favorisant ainsi une pratique plus profonde et équilibrée.

 

 

Padahastasana

 

Padahastasana est une posture de flexion intense qui implique de se pencher en avant pour essayer d'attraper les talons, les chevilles ou les mollets avec les mains. Cette position, également connue sous le nom de posture des mains aux pieds, offre de nombreux bienfaits physiques et mentaux.

 

Sur le plan physique, Padahastasana contribue à assouplir le corps en étirant les muscles du dos, des jambes et des bras. En renforçant l'équilibre et en tonifiant la région abdominale, cette posture améliore la digestion et favorise la circulation sanguine, ce qui peut soulager les douleurs menstruelles.

 

Les techniques avancées de Padahastasana incluent l'utilisation du mantra Om suryaya namaha et la focalisation sur le Swadhisthana chakra. En se concentrant sur ces éléments, on peut approfondir la pratique et l'expérience de cette posture, en augmentant son efficacité et ses bienfaits.

 


Ashwa Sanchalasana

 

Ashwa Sanchalasana offre de nombreux bienfaits physiques et mentaux. En adoptant cette position, vous tonifiez et assouplissez la colonne vertébrale ainsi que l'ensemble du dos. De plus, Ashwa Sanchalasana renforce les chevilles, les cuisses et les mollets, contribuant à une meilleure stabilité et à une musculature équilibrée.

 

Les techniques avancées associées à Ashwa Sanchalasana incluent l'utilisation du mantra Om bhanave namaha et la focalisation sur Ajna chakra. Ces pratiques avancées permettent d'approfondir la concentration et de renforcer la connexion entre le corps et l'esprit lors de l'exécution de la posture.

 

En intégrant régulièrement Ashwa Sanchalasana dans votre routine de yoga, vous favorisez le développement de votre cage thoracique et tonifiez les muscles de la région abdominale. Cette posture est particulièrement recommandée pour la prévention des crises d'asthme et pour stimuler la circulation sanguine vers le cœur grâce à sa position inversée.

 


Marjari Asana et Balasana

 

Marjari Asana, également connue sous le nom de posture du chat, est une position qui consiste en une alternance de flexion et d'extension de la colonne vertébrale. En adoptant cette posture, on stimule la souplesse de la colonne et on renforce les muscles du dos. Cette position favorise également la détente et l'assouplissement des articulations, ce qui est bénéfique pour soulager les tensions dorsales et lombaires.

 

En pratiquant Marjari Asana, on favorise la circulation sanguine dans la colonne vertébrale, ce qui contribue à nourrir les disques intervertébraux et à maintenir la santé de la colonne. De plus, cette posture permet de masser les organes internes, favorisant ainsi la digestion et le bon fonctionnement du système digestif.

 

Quant à Balasana, la posture de l'enfant, elle est une position de relaxation profonde qui permet de relâcher les tensions du dos, des épaules et du cou. En adoptant Balasana, on favorise la détente mentale et la libération du stress accumulé. Cette posture est idéale pour apaiser l'esprit et retrouver un état de calme intérieur.

 

Pratiquer régulièrement Marjari Asana et Balasana permet de maintenir la souplesse de la colonne vertébrale, d'améliorer la posture et de soulager les maux de dos. Ces deux positions sont complémentaires dans une séance de yoga, offrant à la fois des bienfaits physiques et mentaux. En les intégrant dans sa pratique quotidienne, on favorise l'harmonie du corps et de l'esprit, contribuant ainsi à un bien-être global.


 

Position de la planche

 

La position de la planche, également connue sous le nom de Phalakasana en sanskrit, est une posture qui nécessite force, équilibre et concentration. Pour la réaliser, commencez par avancer les mains à environ 20 centimètres devant vous, puis étirez harmonieusement le corps en inspirant et maintenez la position en retenant votre souffle.

 

Cette posture renforce principalement les muscles du tronc, y compris les abdominaux, les épaules, les bras et les muscles du dos. En plus de tonifier le corps, la planche aide à améliorer la posture et la stabilité globale. Elle sollicite également les muscles stabilisateurs, favorisant ainsi un renforcement musculaire complet. Une technique avancée pour la position de la planche consiste à maintenir la posture tout en effectuant des rotations du tronc pour renforcer les obliques. Cette variation ajoute un défi supplémentaire à la posture de base, augmentant ainsi l'efficacité de l'entraînement.

 

Pratiquer régulièrement la position de la planche peut contribuer à améliorer la force du noyau, ce qui est essentiel pour maintenir une bonne santé du dos et prévenir les blessures. En outre, cette posture aide à développer la concentration et la stabilité mentale en nécessitant une attention soutenue et une connexion corps-esprit.

 


Adho Mukho Svanasana

 

Adho Mukho Svanasana, également connue sous le nom de la posture du chien tête en bas, est une position emblématique du yoga qui offre de nombreux bienfaits pour le corps et l'esprit. En adoptant cette posture, le corps forme un V renversé, les mains et les pieds ancrés au sol, le bassin dirigé vers le plafond. Cette position sollicite principalement les muscles du dos, des bras, des jambes et de l'abdomen, offrant ainsi un étirement profond et une tonification musculaire.

 

Les bienfaits d'Adho Mukho Svanasana sont multiples. Tout d'abord, cette posture renforce les muscles des bras, des épaules et du dos, favorisant ainsi une meilleure posture et prévenant les douleurs dorsales. En étirant les muscles des jambes et des mollets, elle contribue à améliorer la flexibilité et la circulation sanguine dans ces zones. De plus, Adho Mukho Svanasana aide à soulager le stress et l'anxiété en favorisant la relaxation et la concentration.

 

Sur le plan énergétique, cette posture stimule le chakra Vishuddhi, situé au niveau de la gorge, favorisant ainsi l'expression de soi et la communication. En utilisant le mantra Om khagaya namaha pendant la pratique, on peut intensifier la connexion avec ce chakra et renforcer ses effets bénéfiques.

 


Bhujangasana

 

Bhujangasana, également connue sous le nom de posture du cobra, implique une extension du haut du corps en imitant la forme d'un cobra en train de se redresser. Cette asana est bénéfique à de nombreux niveaux pour le corps et l'esprit.

 

En pratiquant Bhujangasana, vous renforcez la colonne vertébrale, les muscles du dos et les épaules. Cette posture est particulièrement recommandée pour soulager les maux de dos et améliorer la posture en général. En étirant la poitrine et les poumons, Bhujangasana favorise une respiration profonde et régulière, aidant ainsi à oxygéner le corps de manière optimale.

 

Une technique avancée pour intensifier les bienfaits de Bhujangasana est d'incorporer le mantra Om hiranyagarbhaya et de focaliser l'attention sur le Swadhisthana chakra, situé dans la région du sacrum. Cette concentration énergétique amplifie la connexion entre le corps et l'esprit, favorisant une pratique plus profonde et significative.

 

En plus de ses bienfaits physiques, Bhujangasana stimule le système digestif en massant les organes internes, ce qui peut contribuer à améliorer la digestion et à soulager les inconforts gastro-intestinaux. Cette posture énergisante est idéale pour revitaliser le corps et l'esprit, offrant une sensation de force et de confiance.

 

Les bienfaits de la Salutation au Soleil

 

Renforcement du système immunitaire

 

La pratique régulière de Surya Namaskara, la salutation au soleil, joue un rôle essentiel dans le renforcement du système immunitaire. En effet, cette séquence dynamique d'exercices stimule la circulation sanguine, favorisant ainsi une meilleure distribution des anticorps et des cellules immunitaires dans tout le corps. L'activation des différents groupes musculaires et la respiration profonde pendant la pratique contribuent à renforcer la capacité du système immunitaire à combattre les infections et les maladies.

 

De plus, Surya Namaskara agit comme un véritable booster pour le système immunitaire en réduisant le stress. Le stress chronique affaiblit les défenses naturelles de l'organisme, rendant plus vulnérable aux infections. En pratiquant régulièrement la salutation au soleil, on diminue les niveaux de cortisol, l'hormone du stress, et on favorise la production d'endorphines, les hormones du bien-être, qui ont un impact positif sur l'immunité.

 

Une étude récente a démontré que les personnes pratiquant Surya Namaskara régulièrement présentaient une augmentation significative des lymphocytes, les cellules immunitaires clés dans la lutte contre les infections. Cette augmentation de la réponse immunitaire permet de renforcer la capacité du corps à se défendre contre les agents pathogènes.

 

En complément de son action sur le système immunitaire, la salutation au soleil contribue également à améliorer la qualité du sommeil. Un sommeil réparateur est essentiel pour maintenir un système immunitaire fort et efficace. En favorisant la détente et la relaxation, Surya Namaskara permet de mieux réguler le cycle veille-sommeil, favorisant ainsi une meilleure récupération et une augmentation de la production d'anticorps pendant la nuit.

 

Réduction du stress et bien-être mental

 

La pratique régulière de la Salutation au Soleil, ou Surya Namaskar, offre des bienfaits significatifs en termes de réduction du stress et d'amélioration du bien-être mental. En effet, cette séquence d'asanas dynamiques et fluides agit comme un puissant remède naturel pour apaiser l'esprit et favoriser l'équilibre émotionnel. Lorsque nous nous engageons dans la Salutation au Soleil, nous nous concentrons sur la synchronisation du mouvement avec la respiration, créant ainsi une méditation en mouvement qui calme les pensées agitées et libère les tensions mentales.

 

La combinaison de postures et de respirations spécifiques dans la Salutation au Soleil permet de stimuler la production d'endorphines, les hormones du bonheur, qui agissent comme des antidépresseurs naturels. Ces endorphines procurent une sensation de bien-être et de légèreté, réduisant ainsi le niveau de stress et favorisant un état mental positif. De plus, la concentration requise pour effectuer les différentes étapes de la salutation permet de focaliser l'esprit, éloignant les pensées négatives et les inquiétudes du quotidien.

 

Par ailleurs, la pratique régulière de la Salutation au Soleil contribue à équilibrer le système nerveux en activant le système parasympathique, responsable de la relaxation et de la régénération. Ce processus de relaxation profonde favorise la libération des tensions accumulées dans le corps et dans l'esprit, offrant un soulagement immédiat du stress et une sensation de calme intérieur.

 

Tonification du corps et amélioration de la respiration

 

La pratique de la salutation au soleil, ou Surya Namaskar, offre de nombreux bienfaits physiques, parmi lesquels la tonification du corps et l'amélioration de la respiration occupent une place centrale. La tonification musculaire est un aspect essentiel de cette séquence d'exercices. En effet, les douze positions de la salutation au soleil sollicitent de nombreux groupes musculaires, contribuant ainsi à renforcer et tonifier l'ensemble du corps. Les mouvements fluides et coordonnés permettent de travailler les muscles en profondeur, favorisant le développement harmonieux de la musculature.

 

Par ailleurs, la salutation au soleil joue un rôle crucial dans l'amélioration de la respiration. Chaque posture est synchronisée avec la respiration, ce qui favorise une meilleure oxygénation des tissus et une régulation du souffle. En pratiquant régulièrement la salutation au soleil, on renforce la capacité pulmonaire, améliorant ainsi l'efficacité du système respiratoire. Cette synchronisation entre mouvement et respiration permet également de calmer l'esprit et de favoriser une meilleure concentration pendant la pratique. En associant la tonification du corps à l'amélioration de la respiration, la salutation au soleil offre un entraînement complet, bénéfique pour la santé physique et mentale. Cette combinaison unique d'exercices physiques et de travail respiratoire en fait une pratique holistique, idéale pour maintenir l'équilibre du corps et de l'esprit.

 

Impact sur le vieillissement et la longévité

 

La pratique régulière de la salutation au soleil, ou Surya Namaskara, offre des bienfaits significatifs en termes de ralentissement du processus de vieillissement et de promotion de la longévité. En effet, les mouvements fluides et précis de cet enchaînement dynamique contribuent à maintenir la souplesse des articulations, la tonicité musculaire et la vitalité générale du corps. Le vieillissement est souvent associé à une perte de flexibilité et de force, ainsi qu'à une diminution de l'énergie vitale. La salutation au soleil, par sa nature complète et équilibrée, permet de contrer ces effets indésirables en stimulant la circulation sanguine, en renforçant les muscles et en favorisant la mobilité articulaire.

 

De plus, la pratique régulière de Surya Namaskara agit sur le plan émotionnel et mental, en aidant à réduire le stress et l'anxiété, deux facteurs qui peuvent accélérer le processus de vieillissement. En cultivant la paix intérieure et la clarté mentale, cette séquence de postures contribue à maintenir un état d'équilibre et de bien-être propice à une vie longue et saine. Par ailleurs, la respiration consciente et synchronisée avec les mouvements de la salutation au soleil favorise l'oxygénation des cellules, améliorant ainsi leur fonctionnement et contribuant à la régénération des tissus. Cette oxygénation accrue aide à lutter contre les effets néfastes des radicaux libres, principaux responsables du vieillissement prématuré.

 

Pour conclure

 

Surya Namaskar, offre de nombreux bienfaits sur le plan physique, émotionnel et mental. Elle contribue à renforcer le système immunitaire, et participe aussi a la réduction du stress et l'amélioration du bien-être mental. Puisse la salutation au soleil vous illuminer dans votre pratique.

La racine de l' Ayurvéda

13/02/2024

La racine de l' Ayurvéda

 

 

Le contexte historique et religieux

 

L'Ayurveda est un Upaveda, c'est-à-dire une branche, ou Véda subordonné, de l'Atharva-Veda, l'un des quatre principaux Veda, textes sacrés qui constituent les prémices de l'hindouisme (- 3900 av. JC a -1500 av. JC).  Les 3 autres Veda sont le Rig-Veda, Sama-veda et Vajur-Veda. Cependant ces textes très anciens peuvent être regardés plus comme des textes religieux que comme des traités médicaux à proprement parler. Les principes qui y sont énoncés sont principalement des prières, chants et hymnes destinés à amener la santé et a se protéger des intentions néfastes des déités maladies. Ce n'est qu'avec des ouvrages plus récents tels le Charaka Samhita et le Sushruta Samhita que l'on peut commencer à parler d'une littérature purement médicale en Inde. Ces textes rédigés sous forme de vers ou slokas font toujours référence et doivent être mémorisés par coeur par les étudiants en Ayurveda. Dans le sud, c'est souvent l'Astanga Hrdayam (de hrdaya, le coeur, de l'astanga, c'est-à-dire les huit membres de la médecine ayurvédique), une forme résumée des deux premières compilations, qui est pris comme ouvrage de référence.

 

Etymologie

 

Le terme Ayurveda a pour signification littérale " connaissance ou la science (véda) de la longévité (ayus)". Une ancienne définition étymologique de ce terme est présentée ainsi : "On l'appelle Ayurveda car il nous dit (vedayati) quelles substances, qualités et actions sont favorables pour prolonger la vie (ayusya), et lesquelles ne le sont pas." Charaka 1.30.23

L'Ayurveda est un système de pratique médicale générale, qui comprend à la fois des aspects préventifs et curatifs. II contient un grand nombre d'excellents conseils pratiques pour tout un chacun, sur tous les aspects possibles et imaginables de la vie : brossage des dents, diététique,  rythme de vie et occupations, morale, etc.
 
L'Ayurveda fournit également des enseignements médicaux plus spécialisés sur les aspects du diagnostique et des traitements, destines, eux, aux médecins professionnels. Ainsi, dans le Sushruta Samhita, on trouve des descriptions détaillées de diverses interventions chirurgicales, telles que des interventions de chirurgie plastique du lobe de l'oreille et du nez. (Sushruta Samhita 1.16)

Les concepts fondamentaux de l'Ayurveda    

 

II est assez difficile de choisir un seul groupe d'idées et d'en faire "les fondations" de l'Ayurveda. En effet l'Ayurveda regroupe un très vaste ensemble de connaissances médicales, avec différents niveaux de compréhension et d'interprétations historiques. Cependant, l'un des plus importants concepts dans la tradition ayurvédique est celui qui relie ensemble les humeurs (doshas), les tissus corporels (dhatus) et les déchets (malas). La théorie des trois humeurs, ou tridosha-vidya, enseigne que trois substances semi-fluides sont présentes dans le corps et régulent son état. Les humeurs sont le vent (vata), la bile (pitta) et le flegme (kapha).


"Quand il n'est pas malade, le vent aide le corps en lui amenant énergie, inspire, expire, mouvement, et les actions des besoins naturels. II aide les tissus a se déplacer correctement, et a maintenir les sens en éveil. La bile aide le corps avec la digestion, la chaleur et la vision. Elle aide aussi avec la faim, la soif, l'appétit, l'apparence, la mémoire, l'intelligence, le courage et la souplesse du corps. Le phlegme aide le corps avec la stabilité, l'onctuosité, la cohésion, la patience, etc." (Vagbhata 1.11)

 

Ces humeurs interagissent avec les sept constituants du corps ou sept dhatus: le plasma (rasa), le sang (rakta), la chair et les tissus musculaires (mamsa), les tissus adipeux (meda), les tissus osseux (asthi),  la moelle et les tissus nerveux (majja) et enfin les tissus reproducteurs (shukra). Elles interagissent également avec les déchets du corps.

 

L'Ayurveda utilise principalement des médecines d'origine végétale et animale, et il enseigne un large éventail de thérapies, parmi lesquelles: des régimes, des lavements, des massages, des saignées, des onctions, sudations ainsi que certains actes chirurgicaux. Une grande partie des textes classiques porte sur le respect de règles d'hygiène de vie et l'élimination des habitudes propices à générer des maladies. On trouve ainsi des descriptions détaillées de routines journalières idéales (en fonction de la saison, du lieu, etc…) sensées garantir une vie longue, saine, prospère et heureuse, vue comme but de l'existence humaine. En matière de nourriture, sommeil, exercice physique, sexualité, ou encore dans les prescriptions médicales, tous les traites insistent sur le principe de modération. Ceci est un principe fondamentalement bouddhiste, rejoignant les enseignements de "La Voie du Milieu".  Bouddhisme et Ayurveda se seraient en effet largement influencés au cours des siècles. Un autre aspect important de modération est présent dans l'enseignement ayurvédique : ne pas réprimer les besoins naturels du corps, sous faute de s'exposer à divers déséquilibres et maladies.


"Un homme sage ne réprime pas les besoins naturels lies a l'urine ou aux excréments, au sperme, au vent, a la nausée, aux éternuements, au besoin de se nettoyer la gorge, aux bâillements ni aux besoins de la faim et de la soif, des larmes ou du sommeil. (...) Quiconque désire son propre bien, ici et plus tard, devrait réprimer les tendances aux comportements impétueux et déshonorables, en pensée, en parole ou en acte. (...) Une personne intelligente ne devrait pas s'habituer à l'excès, même en ce qui concerne des choses acceptables telles que l'exercice physique, le rire, la parole, les voyages, les relations sexuelles ou les veillées tardives. (...) Une personne qui se laisse aller a l'excès dans ce type d'activités risque de périr, tel le lion s'attaquant a un éléphant." (Charaka 1.7)

 

Pour comprendre le système de diagnostiques et de thérapies que propose l'Ayurveda, il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance de la conception ayurvédique du corps et de ses fonctions.  La fameuse illustration de "l'homme ayurvédique" nous montre une vue de l'intérieur du corps humain, tel que l'Ayurveda l'envisage à la fin 19eme siècle. Le processus central en est la digestion, considérée comme une forme de cuisson. Ainsi, tous les termes en sanskrit pour décrire la digestion impliquent "cuire" ou "brûler", et la force digestive elle-même est appelée "le feu" (agni).

 

La nourriture ainsi "cuite" par ce feu digestif se transforme dans l'estomac en un jus, le premier des sept tissus corporels, appelé rasa. Puis, sous l'action de la bile (pitta), ce jus est transforme  en rakta, deuxième des tissus. Rakta est ensuite transforme en mamsa et ainsi de suite jusqu'à  obtenir l'essence suprême générée par le corps: shukra. Ojas, souvent traduit par "énergie vitale" est la quintessence des sept dhatus. Ojas est la source essentielle de la force du corps. De la qualité d'ojas dépendront toutes nos aptitudes physiques et notre bonne santé. Inversement, une  diminution d'ojas conduira a l'affaiblissement des défenses immunitaires, et, par suite, aux maladies.

 

"Dérivant des tissus corporels on trouve les sept tissus dérivés : le lait maternel, le sang menstruel, la graisse, la sueur, les dents, les cheveux et enfin ojas (...) Ojas est présent dans tout le corps et est considéré comme froid, huileux, et solide. II est de nature froide et donne au corps puissance et nourriture." Samgadhara 1.5

 

Un réseau de tubes parcourant le corps transporte ces substances d'un endroit à l'autre, de même que sont transportées les humeurs, les sensations, le vent et la pensée... On peut ainsi envisager comment, lorsqu'un élément de ce processus complexe fait obstacle au fonctionnement général, les déséquilibres et maladies apparaissent.

 

Selon l'Ayurveda, la principale cause des maladies est l'aggravation ou déséquilibre des doshas, c'est à dire l'excès d'un ou plusieurs doshas, combiné à une faiblesse du feu digestif. En effet un feu digestif affaibli (par des erreurs dans l'alimentation, le mode de vie, etc.), entraînera la création d'ama ou toxines (masse alimentaire non digérée), qui mélangé au dosa en excès, va obstruer les canaux puis se déposer dans un endroit affaibli et y provoquer la maladie.

 

Les thérapies ayurvédiques viseront donc essentiellement à rétablir l'équilibre, en pacifiant les doshas en excès ou en procédant à leur élimination pure et simple du système. Pour cela, l'Ayurveda a mis au point un processus thérapeutique rigoureux et exigeant, nécessitant une préparation et une participation active du patient.

 


Les thérapies ayurvédiques de purification

 

Les thérapies de purification, connues sous le nom de panchakarma, forment le cœur du processus de traitement par l'Ayurveda, Cependant l'art et la manière de mettre en oeuvre ces thérapies sont bien souvent ignorés ou négligés, particulièrement en occident ou l'Ayurveda est le plus souvent assimilé aux seuls aspects du massage et de simples soins de détente et de beauté.

 

Les étapes du panchakarma

 

Pour être conduit efficacement et sans danger pour le patient, le panchakarma (de pancha cinq et karma action) demande une longue préparation, parfois peu compatible avec le rythme de vie occidental et demandant un engagement total de la part du patient.

 

Shamana : l'examen par le médecin ayurvédique (observation, interrogation, palpation, prise du pouls, etc.) doit déterminer les déséquilibres présents dans l'organisme, et la présence éventuelle d'ama ou toxines, qui devront étre éliminées par les techniques de shamana. Cette désintoxication se fait par la prescription de plantes visant principalement à stimuler la digestion et brûler les toxines, par les jeûnes, les purges et lavements ainsi que par un regime anti-ama, par l'exercice physique et l'exposition au soleil et au vent. Si les doshas aggravées se trouvent encore mélangées aux tissus, aux déchets ou à ama, il sera en effet impossible de les éliminer complètement et le traitement sera inefficace. C'est pourquoi shamana est essentiel et vise principalement a réduire ama et à apaiser les doshas pour favoriser leur élimination à l'aide des techniques de purification qui suivront.

 

Snehasvedana : Une fois que ama a été éliminé avec succès, le patient doit encore être préparé par application d'huile et par  sudation, les deux termes clefs des thérapies ayurvédiques, de sneba (la graisse, l'amour) et sveda (la sueur). L'application d'huile peut être faite en administrant par voie orale des huiles et autres substances grasses. Ainsi le ghee, beurre clarifié très utilisé dans la cuisine indienne, est perçu comme le lubrificateur par excellence d'autant qu'il joue également le rôle de véhicule des substances médicinales qu'on lui ajoute. On peut également avoir recours a des clystères, des gouttes nasales, des applications d'huiles sur le crâne, dans les yeux, les oreilles... et, bien sûr, au massage à l'huile du corps entier (abhyanga). Le massage est ici vu comme un procédé permettant de faire pénétrer de grandes quantités d'huiles et donc de substances médicinales dans le corps. C'est la qualité de ces huiles et leur choix judicieux en fonction de la condition du patient, qui déterminera l'effet thérapeutique de l'abhyanga. La sudation peut être réalisée de nombreuses manières selon la condition du patient. Les bains de vapeurs sont courants, soit dans un caisson de sudation, soit au moyen de jets de vapeur permettant de concentrer la chaleur sur les zones à traiter (nadi sveda). Un autre procédé permettant de faire suer le corps tout en faisant pénétrer des substances médicinales par les pores ouverts par la chaleur est appelé pinda svedam. Pour cela, on prépare de petits sacs en tissus (kizhis) bourrés de plantes et épicés que l'on chauffe par immersion dans un liquide bouillant (huile, décoction, lait...) ou, par contact, sur une plaque chaude.

 

Les kizhis sont alors utilisés pour masser, frictionner ou tamponner tout le corps, ou en concentrant leur actions sur des zones particulières. On procède également a de véritables bains d'huile en faisant couler sur tout le corps des huiles médicinales chaudes. Ce procédé nomme pizhichil ou thailadhara requiert une mise en place très soigneuse et jusqu'a cinq masseurs et assistants expérimentés qui veilleront a ne jamais laisser l'huile s'accumuler sur la table et à la maintenir à température idéale. La quantité d'huile médicinale mise en jeu (environ 6 litres) est également un obstacle a la réalisation de ces techniques en occident, a moins de posséder sa propre fabrique, ce qui est extrêmement rare. Ces traitements préliminaires ont pour but d'ouvrir les canaux du corps et de "liquéfier" les humeurs ayant cause des blocages, pour leur permettre soit d'être éliminées via le système digestif, soit de retourner a leur place dans le corps.

 

Shodhana : Grâce a l'application d'huile et à la sudation, les doshas déséquilibrés ont été dirigés vers l'appareil gastro-intestinal. Il est alors capital de les éliminer par des méthodes appropriées, différentes selon chaque patient et déterminées grâce au diagnostique ayurvédique. Si cette étape n'est pas correctement réalisee, les doshas risquent d'être réabsorbées, causant souffrance et maladies. Si le corps a été bien prépareé la purification ou shodhana pourra être appliquée avec succès et sans risque d'affaiblir le patient. Les techniques de purification principales sont connues sous le nom panchakarma.

 

Vamana : Le vomissement thérapeutique est provoqué en administrant de puissantes tisanes de plantes émétiques. Vamana est principalement prescrit aux types kapha, c'est-à-dire sujets a l'accumulation de mucus dans les poumons et l'estomac. Il est contre-indiqué pour les personnes faibles en particulier les types vata.

 

Virechana : la purge thérapeutique est largement utilisée dans le processus de purification. Sa mise en place est relativement simple, bien que le choix et le dosage du purgatif à utiliser demande une bonne connaissance de la condition du patient afin de ne pas risquer de trop affaiblir l'organisme. Virechana  convient dans tous les cas où il s'avère nécessaire de nettoyer l'intestin grêle, en particulier pour éliminer un excès de pitta.

 

Basti : le lavement médical purifiant est effectue en administrant des décoctions de plantes dans l'anus au moyen d'une seringue. II sert à dissiper l'excès de vata de son siège, le gros intestin. Avec virechana, basti constitue l'autre traitement phare du panchakarma et peut convenir à de nombreux types, en prenant garde a ne pas trop assécher l'organisme et à faire suivre de lavements régénérant à base d'huile.

 

Nasya : selon l'Ayurveda, les narines sont les ouvertures les plus proches et faciles d'accès pour amener les médecines a la cavité crânienne. Le traitement nasal dit nasya est donc très répandu, non seulement dans le cadre d'un panchakarma, mais aussi en tant que traitement d'entretien régulier. L'administration de plantes se fait sous forme de poudres, huiles ou décoctions versées avec précaution dans les orifices nasaux, ou encore en faisant inhaler au patient la fumée émanant d'un cône rempli de plantes médicinales. En préparation à nasya, un massage de la tête, du cou et du visage a l'huile est recommandé, suivi d'une application de vapeur sur ces mêmes zones. Les pieds et mains doivent ensuite être frictionnés vigoureusement. Nasya est prescrit pour de nombreuses affections, principalement concernant la région au dessus du cou. Ainsi pour kapha, nasya permet de réduire un excès de mucus dans les sinus.

 

Raktamoksha : la saignée thérapeutique était autrefois couramment pratiquée soit par application de sangsues spécialement préparees, soit au moyen de fines incisions de la peau en des endroits précis. De nos jours la pratique de raktamoksha est plus rare, certains médecins considérant que l'utilisation de plantes ayant un effet purificateur du sang s'avère suffisamment éfficace dans la plupart des cas.

 

Conclusion

 

La description complète et detaillée des différentes techniques thérapeutiques dépassant le cadre de cet article, le lecteur intéressé voudra bien se référer aux ouvrages indiqués dans la bibliographie. En guise de conclusion, on rappellera que l'application des procédés décrits succinctement ici relève de l'expertise d'un médecin compétent. En effet les paramètres à prendre en compte sont nombreux (condition actuelle et histoire  médicale du patient mais aussi saison, climat, etc.) et certains patients trop faibles ne sont pas aptes à recevoir le panchakarma. II est également essentiel de savoir comment rectifier les éventuelles complications pouvant apparaître en cours de traitement.

 

Les personnes souhaitant effectuer ce type de cure sont de plus en plus nombreuses a se rendre aujourd'hui en Inde à cette seule fin. Un vaste choix  d'établissements s'est donc développé en réponse a cette demande... du simple hôpital ayurvédique traditionnel où vous devrez vous adapter au mode de vie indien, jusqu'au cinq étoiles en bord de mer ou vos habitudes occidentales seront moins remises en question !

 

 

 

 

 Lise Noel  - Association Agni

 agnipurusha@gmail.com

 

Avec l'aimable autorisation de la revue

 Infos-Yoga  Le journal à l'usage des aventuriers de l'âme

 

(article paru sur Infos-Yoga en mai 2008)

 

qu'est-ce que la conscience?

26/01/2024

qu'est-ce que la conscience?

La conscience est tout ce qui est.
Rien d’autre n’existe que la conscience.


La conscience est comme la lumière qui permet de voir. Elle est partout, rien n’existe sans elle. En terme religieux, elle est la lumière de Dieu.

 

La conscience est comme la sève dans une plante. Elle prend la forme des tiges, feuilles, pétales… tout en restant la sève. Seule la sève véritablement existe. Elle est la vie de la plante.

 

On peut aussi la comparer à l’océan. La réalité du monde est un océan de conscience en mouvement. Les vagues à la surface (le monde relatif) vont et viennent, apparaissent et meurent. Seul l’océan est immuable, illimité.

 

La conscience est non manifestée, et source du monde manifesté.

 

Elle est le champ unifié de la physique quantique.

 

Ce qu’on perçoit comme notre conscience est comme un faisceau lumineux de la conscience cosmique dirigé vers l’objet de perception ou les pensées.

 

Conscience cosmique et individuelle


En réalité la conscience individuelle n’existe pas. Seule la conscience cosmique existe.

 

Pour être plus précis ; puisque la conscience (cosmique) s’exprime dans la multitude des structures individuelles, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, on peut dire que chaque structure individuelle est consciente, dans une certaine mesure… Et cette mesure dépend de la complexité de son système nerveux qui est un “réflecteur” de la conscience.

 

Même si cela ne saute pas aux yeux, un atome, une cellule, une pierre, ont une sorte de système nerveux, rudimentaire.

 

Dans le cas du système nerveux de l’homme, il est si complexe, si abouti, qu’il a la capacité de réverbérer de la conscience cosmique dans sa totalité.

 

De là la phrase “Dieu créa l’homme à son image…”.

 

La capacité inégalée du système nerveux humain est de pouvoir soutenir simultanément l’expérience d’une conscience localisée (l’esprit qui pense et perçoit les objets de sens), et l’expérience de la conscience elle-même, non localisée, cosmique.

 

Le cerveau humain est la plus belle bénédiction du créateur”
– Maharishi.

 

Le cerveau humain est le hardware de l’ordinateur cosmique.

 

Des recherches toutes récentes montrent d’ailleurs une similitude frappante entre la structure du système nerveux humain et la structure de l’univers.

 

Science et technologie de la conscience


Depuis des temps immémoriaux, les maîtres de la tradition védique ont transmis la technique qui permet à l’esprit de s’apaiser complètement et de faire l’expérience son état silencieux. Dans cet état silencieux, l’esprit (limité et orienté) devient la conscience (illimitée et autoréférente).

 

Seule cette expérience de la conscience pure, la conscience qui se connaît elle-même (autoréférente) a le pouvoir :

 

  1. de réparer toutes les imperfections du système nerveux causées par le stress et les tensions,
  2. de permettre au système nerveux de fonctionner à son plein potentiel.


Ceci parce que c’est la seule expérience qui anime le fonctionnement total du cerveau, d’une façon parfaitement homogène et cohérente.

 

 

Ce mode de fonctionnement unique est mis en évidence par un très haut niveau de cohérence EEG dans tout le cerveau.

 

Par la pratique régulière de cette technologie de la conscience, la nature illimitée et parfaitement silencieuse de la conscience n’est plus perdue, ni pendant l’activité dynamique, ni même pendant le sommeil profond. On est alors conscient à la fois de la conscience illimitée et des expériences limitées (sensorielles, pensées…).

 

Cet état de conscience est appelé conscience cosmique, ou nitya samādhi, ou nirvana.

 

C’est l’état de conscience naturel de l’être humain adulte.

 

La technique ancestrale qui permet à l’esprit de s’apaiser complètement et de transcender les pensées est connue dans les textes du Yoga sous le nom de dhyāna. Elle a été transmise dans toute sa pureté par le sage Maharishi Mahesh Yogi sous le nom Méditation Transcendantale et forme la technologie principale d’une véritable science de la conscience.

 

Dès les premiers jours, les personnes qui apprennent cette technique complètement naturelle, font l’expérience d’une expansion de la conscience qu’ils identifient spontanément à leur propre Être, Soi, conscience. "C’est comme revenir à la maison” disent certains.

 

Si cette simple technique était pratiquée par tout le monde, la qualité de la vie sur terre serait incroyablement plus belle et harmonieuse.

 

Nous serions la conscience.

 

 

 

Bertrand Canac

Professeur de méditation transcendantale

 

Avec l'aimable autorisation de

 sagessevedique

 

Yoga tantra et vie dans le monde

16/01/2024

Yoga tantra et vie dans le monde

 

 

L'individu et son environnement

 

Historiquement, depuis toujours, l’homme s’est questionné sur la relation de l’individu avec son environnement. Cette dualité entre l’individu et le monde a créé de profondes divergences et points de vue différents sur la manière d’appréhender la Réalité. En effet nous avons d’un côté l’individu doué de conscience et de l’autre des forces naturelles qui conditionnent favorablement ou défavorablement le sujet de l’expérience. Cette dualité est inévitablement source de conflits, de heurts et de souffrances mais elle est également pourvoyeuse de plaisirs, d’émerveillements et de jouissance.

 
La confrontation entre les besoins du corps et ceux de l’esprit a conduit inévitablement à des approches différentes. En effet les besoins du corps semblent en contradiction avec ceux de l’esprit. Les premiers se rattachent aux plaisirs de la chair alors que les seconds aspirent à une autonomie de l’âme. Le plaisir des sens engendre une plénitude incomparable ainsi qu’une réalisation véritable alors que la pureté de l’esprit s’affranchit des liens matériels et libère l’individu de toutes conditions en devenir.

 
Comment réconcilier ainsi l’individu et l’univers, comment rendre à l’individu sa liberté ? Telle a été la question centrale des grandes philosophies humaines.


De l’inefficience des théories matérialistes
 
 
En philosophie, le matérialisme est la doctrine selon laquelle il n'existe d'autre substance que la matière (terre, eau, feu et air). Cārvāka le penseur indien, prônait déjà le matérialisme au IV siècle avant notre ère. Selon son système de pensée connu également sous le nom de Lokāyata, le monde (loka) est la seule chose qui existe véritablement. Il s'agit d'une philosophie matérialiste, sceptique, athée et hédoniste qui refuse les doctrines traditionnelles (comme celles de la réincarnation, des Vedas, des rituels etc…). Cette philosophie moniste admet uniquement la perception, c’est-à-dire ce qui est tangible et mesurable, comme seul moyen de connaissance.

Comme on peut le soupçonner, il existe des problèmes avec la théorie matérialiste. Pour commencer, si la conscience est un sous-produit de la matière, comment cela est-il établi ?

Le moi ou la conscience n'est pas perçu à travers la perception des sens, il semble donc que son existence est déduite d'autres faits. Cependant, les matérialistes nient la validité des inférences en tant que moyen de connaissance valide. De même, si la conscience n’est pas vécue sans un corps matériel, cela ne veut pas dire qu’elle est un sous-produit de la matière.

Si la Conscience est une propriété du corps, il ne pourrait y avoir de conscience du corps, car la conscience ne peut être une propriété de cela dont on est conscient. En d’autres termes,dans toute expérience, le sujet ne peut être confondu avec l’objet perçu, il ne peut être réduit à l’objet ou à sa seule propriété.
 
De la déficience des théories Bouddhistes
 
 
A l’inverse des thèses matérialistes se trouvent des philosophies qui nient la réalité objective de la matière.
- Śūnyatā (la vacuité) signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre, les phénomènes semblent exister uniquement par interdépendance. (le chaud par rapport au froid …)
- Anātman (absence de soi, impersonnalité) : il n'y a rien dans le monde qui ait une existence indépendante et réelle en soi, donc aucune âme (ātman), aucun soi, mais une simple agrégation de phénomènes conditionnés.
- Anitya (impermanence) : tout est constamment changeant dans les phénomènes, on ne peut absolument rien y trouver de permanent.
- Duḥkha (souffrance) : aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.

De ce point de vue la réalité phénoménale est identique à un rêve. Le Soi n’existe pas, il n’y a pas d’individualité, il n’existe qu’une impermanence des phénomènes apparaissant dans une claire lumière. Sur le plan de la vérité absolue le Bouddhisme professe la vacuité, (śūnyatā), sur le plan de la vérité relative, il déclare que tous les phénomènes sont illusoires.

Cependant le bouddhisme admet le cycle de la naissance et de la mort, comme étant le Samsara et donc de la réincarnation infinie dans la roue du devenir. Par contre on ne comprend pas bien ce qui peut transmigrer en l’absence de monade individuelle ou de Soi.
D’un point de vue historique, il est reporté que le Bouddha lui-même n’ait pas nié systématiquement le Soi, il lui semblait plus simple de nier toute réalité individuelle pour combattre le conditionnement de l’ego chez ses contemporains. (Jeter le bébé avec l’eau du bain)
De plus, il existe dans le Bouddhisme différents courants, les uns sont purement athées et d’autres ont réintégrés l’existence d’une hiérarchie céleste (Bouddhisme Tibétain). Il n’y a donc pas un bouddhisme mais bien plusieurs bouddhismes…

De l’absolutisme du Vedanta
 
Vedanta signifie fin ou aboutissement des Vedas. Sa branche philosophique la plus brillante et la plus connue est l’advaïta vedanta ou philosophie de la non-dualité. Son principe fondamental affirme la non différenciation de l'individualité ou l'âme individuelle (jīvātman) et de l’âme universelle ou seule Réalité appelée Brahman.Le Brahman est la cause du monde. On dit de lui qu'il est la connaissance la plus pure et qu'il resplendit comme une source de lumière infinie. En dehors du Brahman, rien d'autre, y compris Dieu, l'univers, les objets matériels et les individus, n'est vrai. La Māyā est ce pouvoir illusoire et mystérieux du Brahman qui a pour conséquence de le rendre comme perceptible dans le monde matériel distinct. Māyā a deux fonctions principales : la première est de devoir cacher le Brahman aux esprits humains, et l'autre est de devoir présenter le monde matériel comme réel. La Māyā est indescriptible, elle est ni complètement réelle ni complètement fausse, donc ineffable. Sous l'influence de Māyā, Brahman est perceptible comme étant Īśvara, présent à travers l’usage des sens et de l’expérience du monde.
Le Seigneur Suprême (Īśvara) est vrai seulement dans le niveau pragmatique, sa véritable forme dans la sphère transcendantale est l'Esprit Cosmique. (Brahman)

Quand le reflet de l’Ātman tombe sur Avidyā (l'ignorance), l'Ātman devient jīva — un être vivant, avec un corps et des sens. Chaque jīva se sent comme s'il avait son propre Ātman, unique et distinct, appelé jīvātman, "âme individuelle". Le concept de jīva est vrai seulement au niveau pragmatique. Au niveau transcendantal, seul l'unique Ātman, égal à Brahman, est vrai.
Le monde est ainsi identique à un rêve et à proprement parler, il n’a pas de réalité intrinsèque, Il est le « reflet » de l'Esprit Cosmique sur le miroir de la Māyā.

Cependant on ne comprend pas bien, quelle est la nature de Māyā, elle reste incompréhensible et mystérieuse. De plus prôner l’irréalité du monde, ne permet pas de supprimer la douleur ni la souffrance du corps dans le devenir humain.

Du dualisme du Samkhya
 
 
Le Samkhya semble être l’un des systèmes philosophiques les plus anciens de l'Inde. Il signifie énumération ou dénombrement des principes créateurs du monde (tattva). Il établit 25 principes élémentaires avec à leur source, deux principes élémentaires la Personne individuelle et la Nature naturante.

Le Samkhya classe ainsi la réalité en 25 catégories. Le 25ème est Puruṣa, il est la personne indestructible qui n'est pas sujette au changement. Les 24 autres proviennent toutes de Prakṛti ou la Nature et sont sujets à la modification et au changement.

Le caractère le plus remarquable du Samkhya est qu'il établit ainsi un système pluraliste qui peut se ramener plus simplement à un système dualiste. D'une part, on trouve une nature unique qui tantôt se déploie dans la multiplicité de la manifestation et tantôt se résorbe exactement dans l'ordre inverse de son apparition. D’autre part résident une multitude d'esprits qui, dans leur essence sont en fait identiques. Cette essence n'est jamais affectée par le changement et garde toujours une liberté parfaite et sans attache.

Le premier principe est l'esprit, le plan, Puruṣa. Ce principe est vu comme masculin, le sujet de la représentation, l'individualité. Le deuxième principe est l'énergie, la réalisatrice Prakṛti. Ce principe est vu comme féminin, auto-engendré et sans cause.

Il est important de s'attarder sur ce dualisme élémentaire, car il est le sens profond de l'explication théorique du Samkhya. La nature primordiale en perpétuel mouvement recommence toujours à se déployer parce que l'ordre du monde n'est pas seulement naturel mais intelligent. L'énergie libre et spontanée agit pour que les esprits puissent réaliser leur autonomie et qu'enfin l'esprit individuel se libère des attaches de l'apparence et obtienne la libération dans la prise de conscience de Soi. La conclusion du Samkhya, acceptée comme prémisse par le yoga et par tous les autres courants spirituels de l’hindouisme, est que la cause de la souffrance et de la misère de l’être humain est l’ignorance (avidyā) de sa propre nature faite Conscience du spectateur.

Le yoga-samkhya de Patanjali cherche ainsi à se réfugier dans une sorte de citadelle ou tour d’Ivoire, dans laquelle le yogi ne se trouve plus affecté ni par les changements extérieurs ni par les tourments de son esprit. Le but du yoga-samkhya est principalement la maîtrise des sens et du mental par l’asséchement des désirs et des attaches envers le monde. Dans cette philosophie, l’on ne comprend pas bien l’interaction véritable entre le Puruṣa et la Prakṛti. Alors même qu’ils sont présentés comme deux principes distincts et autonomes, ils se trouvent toujours associés et reliés l’un à l’autre. De plus il existe une contradiction dans le rôle de Buddhi, l’intellect qui est produit par la Prakṛti alors même qu’il est l’instrument de la libération. On ne comprend pas bien comment le Puruṣa peut se refléter dans la Buddhi alors qu’il lui est un principe transcendant et séparé.

Le Tantra réintègre le Monde
 
Le Tantra est auto-révélé. Le Tantra est un système basé sur la Grâce. La Grâce est à la fois la cause, le moyen et le but de ce qu’il convient de connaître ; car l’être est gracieux en son essence et le révéler ne lui coute qu’une infime tendance à la résorption et qui pour finir, se produira, non par la perte de Soi mais bien par le repos en Soi.

Le Tantra réintègre le monde dans la Conscience Divine.
Le Monde, l’univers est bien réel, il est le corps d’Īśvara, le Souverain.
Il est le corps du Seigneur tout puissant, son expression manifeste.

La perception du monde est engendrée par le jeu de miroir de Shiva et Shakti : les phénomènes extérieurs possèdent tous un pendant intérieur, ils sont produits par le reflet intérieur de Shiva sur Lui-même et par le reflet extérieur de la Shakti sur Elle-même. De par cette double réflexion, l’objet perçu n’est pas différent du sujet qui le perçoit. Exemple le Soleil : L’être possède un désir ardent à l‘intérieur de lui-même, dans l’aventure de sa propre connaissance, il désire passionnément se mirer à ses propres yeux. Il fait naître le Soleil qui éclaire le monde, il exprime ainsi la forme qui est en Lui à travers la diversité des paysages terrestres. Cela est proprement subjuguant et exprime l’ardeur et la passion de l’Être envers Lui-même.

La Nature de la Conscience est de « se savoir Être », sa principale propriété, cause première de toute la manifestation, est de se réfléchir sur elle-même (svatantrya) . Le monde sensible est ainsi le dictionnaire amoureux de Shiva-Shakti, appelée science pure ou véritable śuddhavidyā. À chaque état intérieur correspond un phénomène extérieur, mais en réalité, il ne s’agit que de la prise de conscience de l’être envers Lui-même. Cela est la vérité auto-révélée du Tantra. De par cette cause subtile, le monde sensible est notre propre corps, notre propre connaissance, l’expression de notre être. À chaque changement d’état dans notre environnement immédiat correspond un toucher intérieur qui nous donne la sensation de notre propre réalité, de notre propre Nature. C’est ainsi que lorsque nous mangeons, nous avons le gout de nous-même, lorsque nous voyons un coucher de soleil, nous réalisons la beauté et la vastitude de notre être, lorsque nous entendons le bruissement du vent dans les feuilles, nous avons la sensation de l’espace intérieur qui nous habite et qui est notre propre nature et il en va ainsi de tous les sens et de tous les touchers. Nous nous connaissons à travers les autres, et à travers le monde. L’observation de la voute céleste et des étoiles, à travers les télescopes les plus puissants et celui-là même comme Hubble installé dans l’espace, n’a jamais pu donner une limite objective à ce monde. C’est tout simplement parce que l’Univers est le reflet de notre être intérieur. Ce reflet est produit par l’énergie de la prise de conscience, la connaissance de l’être envers Lui-même, soit l’Amour de Shiva et Shakti. Combien mesure l’Amour Cosmique, quelle est sa dimension, quelle est sa masse ? Ces questions ne peuvent s’appliquer à la subjectivité de l’Être. Le Samsara est identique au Nirvana, en vérité il n’y a qu’une seule personne, qu’un seul être, qu’un seul Soi. C’est pourquoi nous nous sentons paradoxalement toujours seul dans la multitude, car en vérité il n’y a qu’une seule conscience, qu’un seul Être, qu’un seul Soi. Le monde est le corps d’Īśvara, notre corps est de même nature que le monde. Il est créé, préservé et détruit par la Shakti de Shiva.
A ce titre le monde est bien réel, car il est fait d’énergie et de vibration.

Māyā le pouvoir d’illusion
 

Le monde apparaît comme étant séparé de soi et des êtres, comme étant multiple et différencié. Cela est dû au pouvoir d’illusion de la Māyā. Mais contrairement au Vedanta, la Conscience ne se reflète pas dans la Māyā. Au contraire, la Māyā émane de la conscience, elle représente la volonté de l’Être de se cacher à lui-même et de s’oublier pour faire naître la sensation d’une vie aventureuse pleine de dangers, de promesses, de pertes et de gains.

Par l’aventure de sa propre connaissance, découvrant à l’instant même sa puissance native, la conscience l’oriente aussitôt du point de vue de son ressenti intérieur. Pour ce faire, se découvrant libre et autonome et grâce à son pouvoir d’illusion, elle assujettit l’énergie de sa propre prise de conscience à son seul sentiment. Ce double terme n’est valable que pour les besoins de l’explication car en réalité seule la conscience le réalise.

Māyā est ainsi le pouvoir qui va façonner l’état brut du joyau de la conscience en un spectacle éblouissant, seul capable d’y refléter son ressenti intérieur, seul apte à éprouver ce qu’elle ressent intensément en elle : Cela je le suis, Je suis cela, Je suis, « Je ».

Māyā va ainsi faire apparaître de l’informe la forme désirée, d’autant plus facilement qu’elle se trouve au départ et à l’arrivée de la sensation. À travers la combinaison des qualités de son énergie, elle va recréer la réalité, la reformuler et ce, différemment selon les espèces. Telle condensation sera recouverte de telle inertie et prendra telle sorte d’activité en dépendance d’autres condensations et d’autres inerties... La conscience participe à un jeu d’ombres et de lumières.

Le spectacle toujours renouvelé que l’homme perçoit sous la forme des êtres et de l’univers est un montage illusoire de Māyā qui dessine, avec le pinceau des qualités de l’énergie sur la toile de la conscience. Cette proposition ne veut pas dire que le monde est irréel, il est simplement factice car représenté en des formes et des sensations particulières qui ne valent plus lorsque l’on saute d’une espèce à une autre, d’un monde à un autre. En ce sens, la représentation de la réalité n’est qu’une apparence formelle, volatile et passagère, destinée à une connaissance et une action particulière. C’est ainsi qu’il ne faut pas confondre une donnée purement énergétique et vibratoire avec sa représentation formelle et particulière. Nous dirons donc que la réalité existe bien en tant qu’énergie vibratoire mais illusoire en tant que représentation formelle.
Mais ceci n’est pas suffisant, Māyā y ajoute l’oeuvre du Seigneur en sa vie véritable qui est l’aventure amoureuse ou le devenir cosmique. La conscience, à ce moment-là, se contracte, s’exacerbe et se saisit elle-même si puissamment, avec un tel élan, qu’elle prend les formes d’un conditionnement limité, engendrant devenir et souffrance. C’est ainsi que l’individu se perçoit non seulement de manière fragmentée, parcellaire, s’identifiant complètement à son corps et à ses objets de possession, mais c’est également à cause de Māyā que les individus entrent en devenir limité.

Māyā devient alors l’inspiration divine du Seigneur, l’expression de son coeur, l’aventure de sa propre existence. N’ayant au départ que l’énergie de sa seule prise de conscience (Śakti), en lui-même il l’éprouve (Śiva) de manière tangible et véritable en s’inventant des épreuves qui le conditionne et le limite jusqu’à arriver à ce point où il devient un être asservi et ignorant (paśu). À ce niveau, le créateur devient victime de son oeuvre, il en pâtit et en ressent pleinement tous les effets, par là même il s’oublie, et joue le drame de la perte de sa toute puissance et de sa liberté native. Il est comme ce Roi tout puissant qui, secrètement, s’engage comme simple soldat dans sa propre armée pour mieux apprécier sa grandeur et en vérifier toute sa puissance. Enrôlé par sa propre volonté, il est à ce point contraint et conditionné, fou de sa propre aventure qu’il en oublie sa condition de Majesté et de Roi, allant au bout de son initiative jusqu’à jouer son rôle de simple soldat au plus bas de l’échelle.

L’individu perd alors l’intuition de sa souveraineté et se voile d’ignorance. À ce niveau de la conscience, l’individu se considère en situation de devenir, livré à lui-même, il appréhende sa vie comme pleine d’incertitudes et de risques. Cette fonction divine est très importante car elle donne une valeur prééminente à la vie de l’individu, quel qu’en soit le devenir, c’est à dire en situation de se sentir être, comme étant le seul sujet digne d’intérêt véritable, d’être bien la seule réalité patente, d’être bien devenu comme le prisonnier de lui-même.

Ce jeu amène alors l’individu à ressentir un manque de complétude, ce manque tient à la constitution de l’ego et ce dernier, par les noeuds qu’il ne cesse de resserrer sur lui-même, tient également à ce manque. L’individu ne perçoit plus directement l’unicité de la réalité et la majesté de sa condition. Au contraire, il la perçoit de manière détournée, prenant la réalité comme autant de supports formels et son attachement à ses formes comme autant de sentiments particuliers à leurs égards. L’individu asservi n’est autre que sa Majesté prise dans le jeu de sa toute puissance et de sa propre liberté, il s’attache à lui-même d’une manière formelle et particulière, n’hésitant pas, sous l’emprise de l’ignorance et l’ivresse engendrée, à poursuivre les désirs les plus fous et les plus absurdes. Pourtant, il est remarquable de noter qu’au bout de cette aventure, la conscience est à la fois celle qui détient (le sujet) et celle qui est détenue (l’objet), l’effet engendré retourne au centre de la conscience, en son cœur d’où elle se mire comme dans un reflet, toute émerveillée d’une telle connaissance. Lorsque le Sujet, par sa seule prise de conscience et l’énergie qui en émane devient son propre Objet, il s’exerce une activité objective et formelle relative à un état d’être subjectif et absolu, il y a bien ainsi acte de conscience ou conscience en acte et cela est ressenti comme suprême activité. Ceci est le cœur du Tantra, l’individu limité et conditionné est le cœur du Tantra, l’individu asservi par les mécanismes des lois de la Nature est le cœur du Tantra.

En toute stupéfaction et grande lucidité, faisant ainsi coïncider Shakti et Shiva en lui-même, le tantrika reçoit alors en son cœur une énergie si haute et si dévorante d'Amour, qu'il atteint à la réussite et comprend sans détour la conviction profonde du Maître de l'Énergie. L'Être se dévore Lui-même et par ce seul acte de Gloire, accomplit le sacrifice de la Vie. Tout ce qui existe et désire exister en ce monde est motivé par une seule et même énergie, la plus haute que rien ne peut enfreindre et à laquelle nul n’est soustrait, il s’agit de la sensation de Soi comme étant celle d’une condition sans limite, véritablement infinie, que seul le sacrifice immédiat à l’instant exigé de toutes les autres, comble incessamment en un perpétuel flot sans fin.

De cette énergie naît le sentiment le plus essentiel de toute la création, de la manifestation des 118 mondes, de tous les multivers, qui s’étagent dans la hiérarchie céleste depuis les mondes infernaux (naraka) jusqu’aux paradis célestes (svarga), ce qui est plus précieux que le précieux, au-dessus de tout, au-delà de ce qui est suprême, il s’agit du sentiment de l’Être : « Cela je le suis, Je suis Cela, Je suis Je »

La réalité est ainsi contenu dans ce reflet « Je suis Je », et qui y a-t-il dans ce « je » ?
Je est identique à la Conscience Divine, Paramashiva, Nirguna Brahman, Maha Bindu.

Paramashiva
 

Svatantrya est la libre énergie du Seigneur, qui assume tous les devenirs, et toutes les existences. Elle est l’infinie variété des penchants pour les formes prises par l’énergie, qui lui est inséparable et qui lui révèle sa propre personne. Cette liberté suscite l’oubli ou la perte de la seule sensation de soi comme étant le tout. Cet oubli est lui-même comblé dans une nouvelle connaissance, celle qui se trouve être dans sa parfaite identité à l’énergie. Possédant cette infinie liberté, et de par l’énergie de sa propre prise de conscience, il jouit de sa personne comme il l’entend, s’inventant pour sensation la forme et le devenir. Il engendre alors la manifestation sous formes de sujets et d’objets comme dépourvus de véritable connaissance. Dans le devenir de cette divine liberté, les êtres pâtissant de cette volonté maintiennent fermement à leur insu la séparation du sujet et de l’objet. De cette épreuve en sa seule intimité, le Maître se mire à satiété, dans le miroir formé par son cœur.

Seul le Yogi parvenu à la Science pure sait maintenir unis le sujet et l’objet : remontant à sa source, il produit alors dans son corps des émanations de beauté et d’extase. Il s’agit de l’union du Linga représentant l’aspect statique de l’éternel Shiva, et de la Yoni ou la matrice qui l’enserre ou la Roue des énergies, représentant l’aspect dynamique. De cette union la conscience s’applique essentiellement à se glorifier tout en dévorant le temps.

Dans le Tantrisme, ce qui est attachement devient libérateur, le Tantrika retire l’objet en devenir des énergies de création, pour en retrouver le goût original de la beauté, du plaisir et du sacré. Reconnaissant en lui ses énergies cognitives et sensibles comme autant d’appuis, il s’élance vers l’invisible avec le cœur pour cible, il voit le véritable enjeu de son existence comme étant la reconquête de la totalité de son être, pour participer à son tour et de manière spontanée à la présence du Maître à qui il offre le fruit de tous ses actes. Le Yogi découvre l’implantation étrangère, de la forme de son corps à la forme de ses pensées jusqu’à la forme de ses tendances les plus enfouies. Cette forme lui est étrange non seulement parce qu’il la reconnaît comme libre et autonome, mais aussi car elle lui apparaît anecdotique et passagère. Il se dégage enfin de l’erreur qui consiste à identifier les états psycho-mentaux produits par les actions passées et à venir comme étant sa véritable conscience. Supprimant la confusion ontologique du Moi et du Soi, il regagne l’unité perdue. Reconnaissant en lui, ce qui est impersonnel, immuable, et voyant l’univers comme la pure dépendance du Sujet à l’égard de lui-même, il atteint la cessation des activités mentales, et s’identifie alors au Tout.
Paramashiva est la Conscience Divine dans laquelle se résolvent tous les paradoxes :

La plénitude du vide,
L’immobilité dans le mouvement,
Le rien qui devient le tout,
L’un dans le multiple,
La résolution de la dualité se produit lorsque l’adepte ressent que son Être est vide, la substance de l’être étant effectivement Vide.
La nature de l’être est de savoir Être,
La nature de l’être est Soi-même, le Soi,
La nature du Soi est faite Conscience
La nature de la conscience est Vide.
Le reflet de l’être sur Lui-même fulgure ainsi dans le Vide.
De fait l’expression de l’Être (Bindu), par la pile cosmique de l’énergie (Visarga), créé une mesure entre le plus et le moins, le chaud et le froid, le masculin et le féminin, … de sorte que la somme de tout ce qui est produit reste toujours nulle.
N’existe en réalité que la prise de conscience de l’Être envers lui-même, et cet Être est essentiellement Vide, il a forme du sentiment de l’existence en l’expression de Soi « Je ».
 
Lorsque le Yogi a la sensation de n’être posé plus nulle part, c’est que son corps est devenu le tout, il ne lui reste plus alors qu’à reposer dans le vide, il réside au centre de la roue des énergies, qui sans cesse le glorifie. S’étant reconnu comme étant le Soi universel, il n’a aucune cause, aucune action, aucune possession, aucun but et pourtant c’est bien de Lui que proviennent tous les effets et toutes les manifestations. En ce lieu si propice, il est permis de jouer en toute liberté, d’y prendre toutes les attitudes afin d’y révéler spontanément sa propre nature. C’est bien à Lui qu’appartient en toute connaissance de ceindre sur sa tête la couronne de sa propre Souveraineté.

Du plus profond que le profond, selon le don au noir parfait,
de l’ombre jaillit la lumière et ce qui est en bas est en haut.
Om Hamsa Shiva Soham Svaha
Avec l'aimable autorisation de

"La source inexploitée de facultés  qui se trouve en vous"

31/12/2023

"La source inexploitée de facultés  qui se trouve en vous"

"L'être humain partage la responsabilité de la vie du cosmos tout entier. L'Univers entier est présent dans chaque l'individu. L'existence cosmique fait partie de l'existence individuelle. La vie cosmique s'appuie sur la vie individuelle, et la vie individuelle s'étend jusqu'à la vie cosmique.


L'individu et le cosmos sont interdépendants. Aucun d'eux n'est indépendant de l'autre. Chaque mouvement de l'individu fait vibrer le cosmos entier. L'univers réagit à l'action individuelle. Chaque individu a cette force qui fait vibrer l'univers, et qui fait vibrer et sauve les dieux et les anges dans le monde céleste. L'homme possède en lui cette force qui soutient l'univers. L'individu, par chacune de ses actions, sert l'univers, et l'immense puissance de la nature est prête à servir l'individu, si celui-ci influence l'univers pour le progrès du processus d'évolution. La création, par son existence même, est en perpétuelle transformation, en suivant les étapes de l'évolution.


Si l'action de l'individu est conforme au but de la création et au but de l'évolution, alors l'individu sert le but cosmique de la vie, et toutes les grandes lois de la nature servent volontiers le but de l'individu. C'est un processus simple et automatique de réciprocité. Ce que vous semez, vous le récolterez.


Lorsque l'individu se comporte de façon juste, il s'améliore et, ce faisant, contribue à l'amélioration de l'univers tout entier, mais lorsque, consciemment ou inconsciemment, il se comporte mal, il agit à l'encontre du processus d'évolution. Les lois de la nature commencent à réagir contre lui. L'individu reçoit en retour le résultat de ses mauvaises actions. Celui qui pense de manière juste, qui parle bien et qui agit avec sincérité, recevra le soutien de toutes les lois de la nature responsables du processus d'évolution autour de nous. Naturellement, lorsque nous servons le gouvernement, nous bénéficions de tous les avantages des lois du gouvernement, car toutes les lois sont destinées à servir l'intérêt individuel.

 

 

 

 

En tant qu'individus, nous avons une influence sur l'ensemble de l'univers. Chacun d'entre nous influence l'univers entier par chacune de ses petites actions. Évidemment, nous ne le percevons pas, mais à chaque instant, soit nous soutenons, soit nous nuisons à l'univers entier. Il est souhaitable de ne pas oublier notre grande responsabilité que nous pouvons faire et défaire toute la création qui est l'expression du souffle divin, par nos simples erreurs individuelles. Le mal que l'on a fait ne peut être défait. Il nous revient de tous côtés. Tout souffre de notre faute, et nous sommes amenés à souffrir de la souffrance de tous. Tu récolteras les conséquences de tes actes, c'est la politique équitable de Mère Nature.


… La joie de vivre est là. Cela ne dépend que de nous d'utiliser notre pouvoir ou pas, de l'utiliser ou de le perdre. Il est préférable de générer une influence entièrement harmonieuse, nous y parvenons en vertu de notre capacité naturelle à penser, parler et agir correctement.
Notre individualité commandera alors au pouvoir de l'Univers. Utilisez la puissance cosmique de la loi individuelle en faveur de votre désir et utilisez l'énergie vitale cosmique pour la santé et les grands accomplissements dans la vie.


La source illimitée d'énergie vitale cosmique est à notre disposition. Il nous suffit de commencer à l'utiliser. La grande intelligence cosmique est à notre disposition. Il nous suffit de connecter notre esprit individuel à l'intelligence cosmique, à l'esprit universel, pour acquérir une pensée totalement claire, un succès complet dans l'activité, et vivre une vie de liberté éternelle sur Terre.


La grande possibilité pour notre vie individuelle de contacter l'énergie de vie et l'intelligence cosmique universelle est à portée de main ! L'éternité est dans le présent ! L'éternité est toujours dans les mains du présent. Il suffit de le réaliser. Le présent détient la clé pour ouvrir les trésors de l'éternité. Chaque moment de notre vie est enrichi de l'éternité du passé révolu et de ce qui nous attend dans les moments à venir. L'existence éternelle du cosmos illimité est à notre disposition pour notre propre usage…"

 

 

 

Extrait de "La source inexploitée de facultés  qui se trouve en vous"
(Conférence de Maharishi Mahesh Yogi - 1963)

Traduction: Bertrand Canac

 

 

Bertrand Canac

Professeur de méditation transcendantale

 

Avec l'aimable autorisation de

 Sagesse Védique

 

huiles essentielles antivirales

29/12/2023

huiles essentielles antivirales

 

 

Les huiles essentielles agissent efficacement sur tous les virus, alors que la médecine chimique est encore souvent désarmée.

 

Les virus sont très sensibles aux molécules aromatiques. Certaines pathologies virales graves sont très nettement améliorées par les huiles essentielles. De plus, les cellules saines deviennent très résistantes aux virus.

 

Attention!


Certaines huiles essentielles doivent être utilisées avec discernement et précaution. Notamment celles à phénols ne doivent pas être inhalées. Elles peuvent être toxiques pour le foie et très irritantes pour la peau ! Les huiles essentielles ci-dessous sont sûres si vous suivez les conseils d’utilisation.

 

Sélection d’huiles essentielles pour épidémies ORL virales, grippe…


Ravintsara

 

Voie cutanée : 3 gouttes à répartir dans le bas du dos, le long de la colonne vertébrale et sur le thorax, 4 à 5 fois par jour, jusqu’à amélioration.
Voie orale : 1 goutte dans une cuillère à café de miel ou d’huile d’olive ou sur un sucre, 4 fois par jour, jusqu’à amélioration.


SYNERGIE


Réservée aux + de 6 ans. À renouveler 6 fois par jour pendant 2 à 3 jours. Déposer 3 gouttes de ce mélange sur le thorax et sur le haut du dos :

60 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
40 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata
20 gouttes d’huile essentielle de Laurier Noble
40 gouttes d’huile essentielle d’Épinette Noire


Eucalyptus Radiata

 

Voie orale, 2 gouttes pures sous la langue, 4 fois par jour pendant 2 jours.
Inhalation, 1 grande inspiration directement au-dessus du flacon ouvert, 4 à 6 fois par jour.


Thym à Thymol

 

Voie cutanée, diluez 1 goutte de Thym à Thymol dans 20 gouttes d’huile végétale à appliquer sur la plante des pieds, 2 à 3 fois par jour pendant 4 à 5 jours.
Voie orale sur avis médical, diluez 1 goutte de Thym à Thymol dans une cuillère de miel, et ingérez 3 fois par jour pendant 5 jours maximum.


Tea Tree

 

Voie cutanée, 1 goutte dans 4 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.
Voie cutanée, 1 goutte diluée dans 9 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.


Eucalyptus globulus (spécialiste de la sphère ORL)

 

Voie cutanée, 1 goutte diluée dans 4 gouttes d’huile végétale sur le thorax, 3 à 4 fois par jour pendant 5 à 7 jours.


Thym à Thujanol

 

Voie orale, 2 gouttes mélangées à du miel, 3 fois par jour, pendant 3 à 5 jours.
Voie cutanée, diluez 1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale à appliquer sur le thorax et le long de la colonne vertébrale 3 fois par jour pendant 3 à 5 jours.


Niaouli

 

Voie orale, 2 gouttes sur un comprimé neutre, 3 fois par jour pendant 5 jours.
Voie cutanée, diluer 1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale, à masser sur les poignets, le plexus solaire et la plante des pieds.


Pour assainir l’air


Citron ou pamplemousse

 

En diffusion, environ 30 minutes.
SYNERGIE

40 gouttes d’huile essentielle de Pamplemousse
20 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
20 gouttes d’huile essentielle d’Eucalyptus Globulus
20 gouttes d’huile essentielle de Citron


Pour booster l’Immunité


Ravintsara

 

Voie cutanée : 3 gouttes sur les poignets et respirer profondément, en prévention, une fois par jour, pendant les périodes à risques. Faire une pause d’une semaine après trois semaines d’utilisation.


SYNERGIE

 

À renouveler 3 fois par jour entre 1 et 3 semaines. Appliquer en massage 3 gouttes du mélange sur le thorax et 3 gouttes sur le dos :

100 gouttes d’huile essentielle de Ravintsara
30 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree
10 gouttes d’huile essentielle de Thym à Thymol
30 gouttes d’huile essentielle de Citron


Appliquer en massage 3 gouttes du mélange sur le thorax et 3 gouttes sur le dos. Renouveler l’application 3 fois par jour entre 1 et 3 semaines.

 

Informations tirées de l’excellent site : compagnie-des-sens.fr

Pour des huiles essentielles de très haute qualité sélectionnées par l’Ayurveda Maharishi : vedaroma.eu

 

 

Bertrand Canac

Professeur de méditation transcendantale

 

Avec l'aimable autorisation de

 sagessevedique

 

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